Ci-dessous un certain nombre de questions ou de remarques qui nous sont les plus fréquemment adressées...
Un logiciel libre se dit d'un logiciel qui donne à toute personne, qui en possède une copie, le droit de l'utiliser, de l'étudier, de le modifier et de le redistribuer. Ce droit est souvent donné par une licence libre. Richard Stallman a formalisé la notion de logiciel libre dans la première moitié des années 1980 puis l'a popularisée avec le projet GNU et la Free Software Foundation (FSF).
Depuis la fin des années 1990, le succès des logiciels libres suscite un vif intérêt dans l'industrie informatique et les médias. Les logiciels libres sont souvent présentés comme la principale alternative aux logiciels propriétaires, notamment ceux de l'éditeur Microsoft. Un des logiciels libres les plus utilisés est Linux, le cœur de nombreux systèmes d'exploitation que l'on retrouve sans le savoir dans les box de nos opérateurs internet, les smartphones Android
Il ne faut pas confondre les logiciels libres avec les logiciels gratuits (freewares), ni avec les sharewares, ni avec des logiciels tombés dans le domaine public.
De même, les libertés données par un logiciel libre sont beaucoup plus étendues que le simple accès aux sources, ce qu'on appelle souvent logiciel Open Source ou "à sources ouvertes". Toutefois, la notion formelle de logiciel Open Source telle qu'elle est définie par l'Open Source Initiative est très proche de celle de logiciel libre.
GAFAM est un acronyme pour désigner les entreprises géantes présentes sur internet, symbolisées par Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft. Mais derrière cet acronyme on désigne également d'autres entreprises au caractéristiques similaires telles Netflix ou Tesla parmi les entreprises américaines, ou originaires d'autres pays telles Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi qui sont chinoises.
Plutôt qu'un long texte pour expliquer en quoi les GAFAM posent problème, nous avons sélectionné quelques vidéos.
Les GAFAM sont omniprésents, nous rendent dépendants, savent presque tout de nos vies, vendent nos données personnelles et cherchent à devenir incontournables
Les datacenters des GAFAM polluent par l'électricité consommée pour leurs serveurs et leurs refroidissement, et malgré une apparence d'éco-responsabilité incitent à consommer toujours plus de services numérique. En outre, ils cherchent à accumuler toujours plus de nos données personnelles, ce qui est contraire au principe de sobriété numérique puisqu'il faut bien des serveurs pour stocker nos données
Les GAFAM créent des bulles de pensée, contrôlent les médias et nuisent à la libre information des populations, voire censurent d'eux mêmes des contenus sans décision d'une quelconque autorité
Un cours préparé par le collectif Chatons qui aborde de façon plus détaillée les divers aspects évoqués ci-dessus
Avec le recul, tout utilisateur de courrier électronique est déjà familier avec le principe du fediverse : lorsqu'on a une boite de courriel hébergée chez Free ou Orange, les personnes avec qui on souhaite communiquer n'ont pas besoin eux aussi d'avoir leur boite mail chez le même opérateur. En effet, l'adresse de la personne à qui on écrit suffit aux serveurs de messagerie pour identifier où se trouve le serveur du destinataire et ainsi permettre de communiquer avec lui.
Avec les systèmes tels que Facebook, Whatsapp, Twitter, communiquer avec quelqu'un via ces plates-formes impose que l'autre participant à la discussion ait lui aussi un compte sur la même plate-forme.
Les principes de base de la messagerie électronique sont apparus avant 1970 et sont presque aussi vieux qu'internet lui-même (ce qui lui vaut d'ailleurs de nombreux défauts mais là n'est pas le propos). Les logiciels Facebook, Twitter, Whatsapp, eux, sont apparus après 2004, plus de 30 ans plus tard. Il est donc évident que le choix de conception de ces applications vise délibérément à capturer les utilisateurs au sein de ces plates-formes de manière à les faire dépendre de leurs propriétaires.
Fediverse est un nom résultant de la contraction de Fédération et Univers (qui en anglais prend un e) pour désigner une large fédération de serveurs formant un réseau social. Il est construit autour de logiciels libres, permettant donc un auto-hébergement, ou bien l'utilisation d'un service prêt à l'emploi chez un tiers (comme Libretic).
Les différents services disponibles pour les nœuds de ces instances sont hétérogènes, microblog, blog, vidéo, image, articles de recherche, code logiciel, mais utilisent des protocoles d'échanges communs pour communiquer entre eux, « se fédérer », ou des ponts entre différents protocoles de façon transparente pour l'utilisateur, la volonté étant de fournir une alternative ouverte et résiliente aux réseaux sociaux captifs, propriétés d'une unique entité.
Dans le Fediverse, il n'y a pas de centre, mais de très nombreuses instances qui savent toutes communiquer entre elles. A l'utilisation, ça pourrait ne pas faire un grande différence. Un utilisateur de gmail envoie un mail à un autre utilisateur de gmail avec la même facilité qu'à un utilisateur Free ou Orange.
Mais la différence est essentielle !
Les vidéos ci-dessous décrivent le fonctionnement du Fediverse, et de Mastodon, qui est un des logiciels conçus sur le principe du fediverse. Le principe est le même pour d'autres services tels que PeerTube, Funkwhale...